Bibliographie

Bibliographie



Corée du Nord la frontière et la guerre- http://www.youtube.com/watch?v=8S-HkjUb0YQ Vidéo Corée du nord expliquant les relations entre les deux Corée (à titre instructif)

Corée du nord La frontière de la censure octobre 2011-http://fr.rsf.org/IMG/pdf/rsf_coree_du_nord_2011.pdf Dossier de rapport pour expédition en Corée du nord


La censure-Internet http://obsession.nouvelobs.com/high-tech/20111219.OBS7083/la-coree-du-nord-ce-pays-ou-internet-n-existe-pas.html Armée de Hackers engagé par l’Etat pour contourner les sites d’espionnage. Internet censuré, Smartphone utilisant 3G censuré ?



Site internet officiel corée du nord http://www.korea-dpr.com/gallery.html


Censure médias français:


censure corée du nord





france


Conclusion


CONCLUSION


Nous avons pu voir à travers le cas de la Corée du nord et des pays totalitaires, comme la Chine et Cuba, que la censure s'exerce sur toutes les formes d'informations. En effet, la presse et internet sont contrôlés et censurés par les gouvernements totalitaires pour maîtriser les avis et les pensées de la population et l'endoctriner de manière à pouvoir exercer une domination totale sur celle-ci. Seulement la censure ne se limite pas aux régimes dictatoriaux  En effet, nous avons pu voir que les pays démocratiques sont aussi concernés.
C'est le cas de la France où l'autocensure et le  contrôle de l'information sont présents. Cependant la censure est exercée le plus souvent dans le cas de sujets jugés sensibles ou choquants voir même pour protéger et ne pas affoler la population (Etude de cas de Tchernobyl).
Ainsi, la censure n'est pas l'apanage des pays totalitaires. Les sociétés démocratiques post-modernes essaient de lutter contre la censure, mais savent que le pouvoir est en possession des détenteurs des informations.
De nos jours de nouveaux moyens sont mis en place dans le but de contourner la censure, et ce notamment sur Internet. Souvent instaurés par  des organisations de rang mondial telles que Reporters sans frontières, ils consistent à récompenser des bloggers pour leur courage ou pour avoir réussi à contourner la censure. Ces organismes mettent en place des logiciels comme Virtual Private Network qui garantissent l'anonymat des usagers ou encore des projets ayant pour but de rendre la censure caduque et protéger les utilisateurs d'éventuelles représailles.

Cela nous montre donc que la censure n'est pas insurmontable. Avec le developpement d'internet et des réseaux sociaux, la censure aussi bien dans les états totalitaires que dans les états démocratiques risquent de devenir un exercice de plus en plus diffile.

II. 3) Tchernobyl, catastrophe nucléaire


II. La censure dans les pays démocratiques, exemple de la France

3)    Tchernobyl, catastrophe nucléaire

                    a)         Explication

La catastrophe de Tchernobyl est à l'origine d'un accident nucléaire, classé au niveau 7, le plus élevé, sur l'échelle internationale des évènements nucléaires (échelle mise en place par INES pour qualifier la gravité d'un évènement lié au nucléaire. Elle est utilisée au niveau international depuis 1991). Elle a eu lieu dans la centrale Lénine, la nuit du 26 avril 1986 en Ukraine.
Carte situant Tchernobyl par rapport au reste de l'Europe :

L'accident est la  réaction de l'augmentation non voulue de la puissance du réacteur n°4 conduisant à la fusion du coeur.
Schéma explicitant le fonctionnement d'un réacteur nucléaire :
Schéma situant le réacteur no 4 de la centrale Lénine :

Cette augementation a entrainé une explosion et la libération d'importantes quantités d'éléments radioactifs dans l'atmosphère provocant une très large contamination de l'envirronnement et de nombreux décés et maladies, survenus immédiatement ou à long terme du fait des radiations ou contaminations. Il s'agit du premier accident classé  au niveau 7sur l'échelle international des événements nucléaires (INES), le second étant la catastrophe de Fukushima du 11 mars 2011.
La centrale nucléaire est située sur un affluent du Dniepr à environ 15 kilomètres de Tchernobyl (Ukraine), et à 110 kilomètres de la capitale Kiev, près de la frontière avec la Biélorussie, comme nous le montre la photographie ci-dessous.
Photographie de la position géographique de la centrale


L'accident de Tchernobyl est la cause de dysfonctionnements importants et multiples :
        L'accident est tout d'abord du à un réacteur mal conçu, naturellement instable dans certaines situations et sans enceinte de confinement ;
        De plus, le réacteur était mal exploité : des essais hasardeux ont été conduits ;
        Les contrôles de sûreté, normalement effectués pas les pouvoirs publics ont été oublié.
        A cela se rajoute une gestion inadaptée des conséquences de l'accident.
Les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl, controversées, sont importantes aussi bien au plan sanitaire, écologique, économique que politique. Plus de 200 000 personnes ont été définitivement évacuées.
La catastrophe nucléaire est l'une des seule catastrophe existant dans le monde ayant un début, mais n'ayant pas de fin à l'échelle humaine et s'étallant sur des générations entières.
Le rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) établi en 2005 recense près de 30 morts par syndrome d'irradiation aiguë directement attribuables à l'accident et estime que 5% des décès de liquidateurs seraient liés à la catastrophe. Dans les populations locales, 4 000 cancers de la thyroïde ont été diagnostiqués entre la catastrophe et 2002, dont la grande majorité est attribuée à la catastrophe. De plus, ce rapport estime que le nombre de morts supplémentaires par cancer dans ces populations (estimé à 4 000 morts d'après les modèles de radioprotection) est trop faible par rapport à la mortalité naturelle (100 000 morts, soit 4 % d'accroissement) pour être détectable par les outils épidémiologiques disponibles.
LE MERCREDI 7 SEPTEMBRE 2011
L'enquête sur le nuage de Tchernobyl en France s'arrête, suite au non-lieu prononcé ce matin par la cour d'appel de Paris. En effet, elle estime qu'aucun lien n'a pu être établi entre le nuage et les affections constatées en France. Une décision vivement dénoncée par les associations de victime. Et si elle met fin à l'enquête, il n'est pas sûr qu'elle puisse mettre un terme à 25 ans de polémique

                 b) La censure face au danger



A travers, cette vidéo nous constatons que le gouvernement censure les informations et les conséquences radioactives sur le territoire français. Quatre jours après l'explosion, le 30 avril, le nuage arrive en France. Le Sud-Est de la France et la Corse sont touchés les premiers. Le 1er mai, les trois quarts de la France se trouvent sous le nuage pendant 3 heures.Le jour suivant, une dépression repousse le nuage vers l'intérieur du continent. Dans un premier temps, les médias et le gouvernement minimisent fortement le passage du nuage. Pendant quinze jours les discours des autorités vont se multiplier pour rassurer la population française (comme la vidéo ci-dessus). A l'époque, c'est notamment par la voix de Pierre Pellerin (directeur du Service central de protection contre les rayons ionisants SCPRI) que les autorités rassurent. Le 30 avril, jour d'arrivée du nuage en France, il déclare : "on pourra certainement dans quelques jours détecter des particules du nuage, mais au niveau de la santé il n'y a aucun risque".A l'époque, le gouvernement de Jacques Chirac et son ministre de l'Environnement Alain Carignon ne prennent aucune mesure préventive, comme l'interdiction de consommer des produits frais ou la distribution de pilules d'iode à la population, des options qui avaient été retenues en Allemagne. Le 5 mai, Alain Carigon fait un communiqué explicitant que les taux de radioactivité des produits agricoles sont normaux en France. "Le territoire français, en raison de son éloignement, a été totalement épargné par les retombées de radionucléides consécutives à l'accident de la centrale de Tchernobyl. À aucun moment, les hausses observées de radioactivité n'ont posé le moindre problème d'hygiène publique". En quelques jours, les déclarations contradictoires se multiplient : le nuage n'est pas passé, il est passé mais ce n'est pas grave car il ne pleuvait pas, etc. Le schémas ci-dessous montre le vrai passage du nuage sur la France.

En 2001, une plainte de l'Association française des malades de la thyroïde (AFMT) et de la Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (Criirad) aboutit à l'ouverture d'une enquête sur les retombées de Tchernobyl en France. Cinq ansc plus tard, Pierre Pellerin est mis en examen pour "tromperie aggravée. Aujourd'hui : la cour d'appel de Paris ordonne un non-lieu. Mais les associations de victimes prévoient de se pourvoir en cassation. Et il semble peu probable que cette décision de justice mette fin au débat.

II. 2) L'autocensure


II.  La censure dans les pays démocratiques, exemple de la France

        2)   L’autocensure

                     a)     Définition de l’autocensure

Du grec autos, soi-même et du latin censor, magistrat romain, celui qui blâme, l’auto censure est une censure que l’on s’applique à soi-même, de manière préventive, sur ses propres actes ou ses réalisations. L’autocensure peut être modifiée pas la pudeur ou par la crainte d’une censure, de représailles, de la perte d’un avantage, d’une action de justice etc.., de la part de l’Etat, d’une institution, d’une entreprise ou d’une personne dont on dépend.
Dans les pays démocratiques, ou il n’y a théoriquement pas de censure, les journalistes peuvent écrire sans avoir à faire valider leurs articles par le gouvernement car la liberté de la presse est autorisée. Néanmoins la censure s’opère comme une surveillance plus ou moins forte, dans la plus part des cas. L’incitation à l’autocensure est une forme subtile de censure qui donne illusion de liberté d'expression.


               b)    Pourquoi s’appliquer une autocensure ?



  • L'autocensure est dans un premier temps appliquée dans l'intérêt des investisseurs
L’autocensure s’exerce principalement dans le choix rédactionnel des sujets abordés, la manière de les traiter et d’en prendre compte. Elle a pour conséquence le développement du « politiquement correct ».  Ce phénomène est lié à plusieurs causes : intérêts des investissements, grands médias détenus par des compagnies privées. Les articles ne doivent pas mettre en tort les actionnaires et leurs intérêts ; voir développer des points de vue compatissants sur ces actionnaires. Les journalistes peuvent avoir tendance à traiter certains sujets complaisamment vis-à-vis des hommes politiques, des annonceurs publicitaires ou des actionnaires auxquels appartient leur média. Les agences de presse, quant à elles, préparent et valident l’essentiel des agences des informations et réduisent d’autant le besoin d’autocensure des journalistes qui n’ont qu’à utiliser un contenu pré-validé. 

Les grands médias sont souvent détenus par des compagnies privées. Les journalistes ont alors parfois tendance à ne pas écrire un article pouvant nuire aux intérêts des actionnaires, voir développer une tendance à délivrer des points de vue complaisants sur ces actionnaires. L'exemple le plus flagrant en France est la chaîne TF1 étant majoritairement détenue par Bouygues, le journal de TF1 pourrait avoir tendance à ne pas parler (ou seulement très rapidement ) des problèmes juridiques que peut connaître cette compagnie, ou au contraire à la mettre en valeur.


  • L'autocensure d'ordre politique
Pour causes de possibles représailles du pouvoir politique. En effet, de mauvaises actions dénoncées pourraient faire perdre la réputation du régime mis en place et faire suivre à des révoltes ou même à une révolution. 

L'exemple le plus connu reste la fille cachée de Mitterand, Mazarine. Le 10 novembre 1994, les français découvrent l'existence et le visage de Mazarine Pingeot. Ce jour là, cette photo fait la couverture de Paris Match. Le cliché représente François Mitterand posant la main sur l'épaule d'une jeune fille. L'hebdomadaire consacre alors quatre pages de photos au président et à Mazarine. Avec la légende "il vient de déjeuner avec sa fille qu'il ne cache plus",Paris Match suggère ainsi que l'ancien président, à l'approche de sa mort (il venait de subir une deuxième opération), a décidé de révéler lui-même l'existence de sa fille, jusqu'ici cachée. Cette version sera prise comme évidence mais celle-ci est fausse. Quelques jours auparavant, Mitterand avait appris que l'hebdomadaire possédait des clichés de sa fille et qu'il s' apprêtait à les publier; il fait alors venir son ami de longue date, Roland Dumas (il est avocat) à l'Elysée dans le but qu'il empêche la parution de ces photos qu'il juge compromettantes. Roland Dumas prend alors contact avec la présidente du tribunal de Paris dans le but de faire saisir le journal. La présidente s'opposera à cette solution. L'avocat se tourne alors vers Roger Thérond, le directeur de Paris Match. Il explique à quel point la situation blesse le président. De ce fait, Roger Thérond promet que les photos ne paraîtront pas.  Néanmoins, le soulagement du président sera de courte durée. Deux semaines plus tard, le directeur du journal joint Dumas pour lui expliquer qu'il ne peut plus retarder la publication des photos. Au quel cas, les paparazzis les vendront à un autre journal. Quand au secret, que les journalistes ont jusque là respecté, sera de toute manière révélé , puisque Philippe Alexandre lève le tabou dans un livre qui paraît le jour même. La censure de sa fille de la part de Mitterand relève de l'autocensure (la mise en oeuvre par une personne d'une censure qu'elle s'applique à elle-même). Cette censure a pour cause un motif  politique. Les journalistes peuvent parfois avoir peur de divulguer une information qui pourrait attirer les foudres du pouvoir politique mis en place, comme l'exemple ci- contre. Cette censure a une conséquence contre-productive puisque, découvert au grand jour, l'ensemble du peuple français s'est vu cacher une partie de sa vie par son président. Cela donne peut être une mauvaise image du gouvernement français possédant une emprise importante sur les journaux et les médias



  • L'autocensure d'ordre religieux

               
Pour ne pas choquer certaines religions, l'auteur va faire taire ses idées
'exemple le plus récent de cette pratique est l'affaire Charlie Hebdo ou la question de la caricature religieuse est revenue sur le devant de la scène.





L'Express pose les questions suivantes: "Faut-il soutenir les caricaturistes de Charlie Hebdo ou ceux qui les condamnent. Tragique simplification qui laisse en suspens la question fondamentale, celle du vivre ensemble". La France s'est alors déchirée pour une question qui semble mettre en balance les libertés fondamentales. Au regard des lois, dont nous bénéficions tous, Charlie Hebdo a parfaitement le droit de publier une caricature de Mahomet. La décision du journal satirique est intégralement protégé par la liberté d'expression,qui est le principe essentiel de toute démocratie. De cette manière affaire découle une question assez brûlante: la liberté de choquer fait elle parti de la liberté d'expression? Le respect des lecteurs fait il toujours parti de la déontologie  de la presse française? Ce respect du lectorat et le droit d'informer sont ils compatibles avec le droit de provoquer, que peut légitiment revendiquer tout humoriste?
Coluche disait des politiciens: "j'arrêterai de faire de la politique quand ils arrêterons de nous faire rire". Il pose ainsi clairement la frontière entre l'humour et la politique. Cette affaire fait apparaître les limites de la liberté d'expression pour certains. Pour d'autres, Charlie Hebdo profite de ce droit fondamental qu'offre le gouvernement français.
Cet exemple montre à quel point une rédaction peut être soumise à des revendications intolérantes. Au vu des représailles conséquentes que le journal a subies, on peut comprendre d'avantage qu'une rédaction s'autocensure.


  • L'autocensure d'ordre hiérarchique
Un journaliste aura peur de se faire licencier s'il dénonce des pratiques ou des actions malfaisantes envers son patron.




II. 1) Le contrôle de l'information



II. La censure dans les pays démocratiques, exemple de La France



    1)   Le contrôle de l’information

                a)     définition de la liberté d’expression


Avant de se demander par qui et pourquoi les informations sont contrôlées, nous devons définir les limites du droit fondamental qu’est la liberté d’expression.Par convention, la liberté d’expression est le droit pour toute personne de penser comme elle le souhaite et de pouvoir exprimer ses opinions par tous les moyens qu’elle juge opportun, dans les domaines de la politique, de la philosophie, de la religion, de morale…Considérée comme une liberté d’expression est inscrite dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (ONU ; 1948, article 19) :  « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour son opinion et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelques moyens d’expression que ce soit. »La liberté d’expression découle de la liberté de la presse, la liberté d’association, la liberté de réunion, la liberté de manifestation mais aussi le respect d’autrui.Elle est  souvent restreinte par certaines conditions particulières qui interdisent l’incitation à la haine raciale, nationale ou religieuse ou l’appel à la violence physique contre les individus. Il en est de même pour la diffamation, la calomnie,  le négationnisme, l’atteinte à la propriété intellectuelle, l’atteinte au secret professionnel…Ce tableau nous montre la présence de la liberté de presse en fonction des pays. Plus le nombre augmente, moins il y a de liberté d'expression. Il nous permet de mettre en évidence la forte différence de l'utilisation de la censure entre pays démocratiques et ceux qui appliquent un régime dictatorial.

Ce tableau met en évidence la différence de l'utilisation de la censure entre les pays démocratiques et ceux totalitaires.
Rang mondial
Pays
Nombre-censure

1
Islande
0,75
2
Norvège
0,75
3
Estonie
1
4
Slovaquie
1
5
Belgique
1,5
6
Finlande
1,5
7
Suède
1,5
8
Danemark
2
9
Irlande
2
10
Portugal
2
31
France
9,75
159
Somalie
71,5
160
Ouzbékistan
74,88
161
Laos
75
162
Viêt-nam
79,25
163
Chine
89
164
Birmanie
93,75
165
Cuba
96,17
166
Iran
96,5
167
Turkménistan
103,75
168
Corée du Nord
108,75

Nous devons alors nous pencher sur les différents organismes qui peuvent faire pression sur les journalistes ou les rédactions pour qu'ils s'autocensure.
•      Le bureau de vérification de la publicité ou BVP est l’organisme d’autorégulation de la publicité en France. Il s’agit d’une association inter professionnelle privée. Sa mission est de mener une action en faveur d’une publicité loyale, véridique te saine dans l’intérêt des professionnels de la publicité, des consommateurs et du public.

•       Le conseil supérieur de l’audiovisuel ou CSA est l’autorité de régulation de » l’audiovisuel (télévision et radio) en France.

Il existe d’autres organismes qui peuvent censurer la publicité d’une agence, mais ceux-ci sont ceux qui ont le plus de pouvoir.

              b)  Le politiquement correct

L'expression "politiquement correct" est apparue aux Etats Unis à la fin du XXème siècle dans le but de dénoncer ou de se moquer d'une attitude qui chercher à n'offenser ni dénigrer aucune minorité (ethniques, religieux,tendance sexuelle...). Elle est utilisée pour qualifier une façon socialemnt acceptable de s'exprimer. En français, le "politiquement correct" est une forme de langage ou de discours normatif qui cherchent à ne déplaire ou de ne froisser aucune susceptibilité  en particulier dans les groupes ou catégories minoritaires perçues comme désavantagées, et à éviter de faire sentir à quiconque sa différence comme une infériorité ou un motif d'exclusion.

Les grand médias sont souvent détenus par des compagnies privées. Les journalistes ont parfois tendance à ne pas écrire un article pouvant nuire aux intérêts des actionnaires, voir développer une tendance à délivrer des points de vue complaisants sue ces actionnaires ou sur des hommes qui peuvent avoir une influence politique.

D'autres exemples sont à relever comme le fait que le Figaro ait retouché la photo de la ministre Rachida Dati le 19 novembre 2008, en effaçant une bague chaumet d’une valeur de plus de 15 000 euros. Le fait est relaté par son directeur des rédactions, Etienne Mougeotte. Dorénavant, une règle simple sera observée au Figaro. « Aucune modification ne pourra être apportée à une photo d’actualité à l’exclusion du cadrage et à condition que cela ne modifie en rien le sens de la photo. C’est en appliquant cette règle simple et impérative que nous éviterons le renouvellement de ce type d’erreur ».
Ansi, selon les pays, la censure est plus ou moins contre-productive. En effet, dans les dictatures comme la Corée du Nord ou Cuba, le contrôle des informations par le gouvernement aboutit souvent aux résultats espérés.A l'inverse, dans les pays démocratiques, comme la France, cette censure serait d'avantage contre-productive, notamment lorsqu'il s'agit de la vie privée des personnages politiques. Les nombreux contrôles exercés dans les pays totalitaires peuvent  faire prendre conscience de l'existence de censures fortes dans des pays économiquement plus avancés. Selon Emmanuel Pierrat, avocat du barreau de Paris, "la censure est aujourd'hui omniprésente" et concerne tous les domaines de notre vie.

I. 2) L'étude de cas: La Corée Du Nord, derrière les murs de la forteresse

I.     L'exemple de la censure dans les pays totalitaires

2)    L’étude de cas : La Corée du Nord, derrière les murs de la forteresse



a)     Point historique sur la Corée




La Corée du Nord est le pays le plus fermé au monde, la dernière grande dictature communiste, paranoïaque et agressive. Dans ce pays, rien n’a changé ou presque depuis la création du pays par Kim Jong-Sung en 1953. 23 millions de Coréens du Nord survivent dans une misère absolue, sans aucune liberté, prisonniers de frontières infranchissables. Et pourtant, derrière cette forteresse et la succession de Kim Jong-un en 2011 à la tête de l’Etat, des changements se font jour et le pouvoir cherche à les juguler.

Isolée du reste du monde depuis sa défaite lors de la guerre fratricide qui, commencée en 1950, a pris fin lors de la signature d’un armistice entres les deux Corées en 1953 ; la République Populaire de Corée (RPDC) est un petit pays de 1122762 km2, situé sur la partie septentrionale de la péninsule coréenne. Le gouvernement avait envahi, puis dominé la péninsule entre 1910 et 1945 pour s’en servir comme base logistique et géographique lors de la conquête de la Chine. La victoire des forces alliées sous le commandement américain, la reddition de l’armée impériale nippone (japonaise) les deux accords internationaux de Yalta et de Postadm, ont scellé le destin. Depuis la fin de la guerre, Kim Il-sung, l’un des commandants de la guérilla anti-japonaise, a  transformé cet espace en une forteresse qui abrite un régime basé sur le culte de la personnalité, renforcé par son fils aîné et successeur après les trois années de deuil qui ont suivies son décès le 8 juillet 1944. Le totalitarisme basé sur le mensonge, a asservi 23,5 millions de personnes qui vivent sous l’un des régimes les plus répressifs de l’histoire contemporaine. Les droits fondamentaux de l’individu y sont bafoués en permanence et le pouvoir ne cesse de renforcer la répression au point de transformer le pays en un immense goulag. Sur la scène internationale, le chantage nucléaire, la production de drogues, l’exportation de missiles à des pays « terroristes », lui ont donné l’imagine d’un pays voyou, classé dans « l’axe du mal » pas les Etats-Unis en 2001. En dépit de la fin du communisme, la dynastie rouge des Kim reste toujours en place grâce à un isolement total (la population est totalement tenue dans l’ignorance du monde extérieur), à une propagande massive et à une paranoïa nourrie en permanence par l’endoctrinement et la peur. Pour ne pas suivre l’exemple d’autres dictateurs qui n’ont pas survécus à la chute du mur de Berlin, comme le Roumain Nicolae Ceausescu, Kim Jong-il a pérennisé la monarchie léniniste en imposant une deuxième succession dynastique. Il a choisi son troisième fils, Kim Jong-un un jeune homme de 29 ans, éduqué en Suisse, pour assumer le pouvoir après la mort.

b)    Le culte de la personnalité exacerbé

En Corée du Nord, dès le plus jeune âge, les citoyens se prosternent devant des statues géantes de Kim Il Sung, surnommé le "président éternel", ou de "successeur dynastique", Kim Jong Il, son fils est appelé "cher dirigeant" par la propagande. Le fils et successeur de Kim Jong Il, Kim Jong un, se voit quand à lui décerner le titre de "brillant camarade".Tout comme son père, la personne de Kim Jong Il est entouré d'un culte de la personnalité particulièrement poussé: monuments,défilés,portraits et badges. Ses anniversaires donnent souvent lieu à des célébrations impressionnantes. En 2002, la BBC note que 10 000 jeunes ont participé à un vaste spectacle afin de lui souhaiter un bon anniversaire.


Kim Il-Sung,                                     Kim Jong-Il,                                    Kim Jong-Un
La biographie officielle de Kim Jong Il frise parfois le grotesque par son invraisemblance, diffère sur plusieurs points des biographies des historiens occidentaux. Ainsi, sa biographie prétend qu'il serait né dans un "milyong" (camp secret) sur le Mont Paektu, montagne sacrée et point culminant de la péninsule coréenne, le 16 février 1942. Néanmoins, le monde occidental accorde sa naissance un an auparavant en Sibérie. La légende officielle raconte que ce jour là, un grand glacier du mont Paektu aurait émis un son mystérieux, pour ensuite se briser et laisser échapper un arc en ciel, puis serait apparue la plus haute étoile dans le ciel. Depuis "ce camp secret" est considéré comme une terre sacrée que le peuple est encouragé à visiter tous les ans. Sa biographie  nous apprend également, qu'à l'âge de 4 ans, Kim Jong Il aurait renversé un pot d'encre sur la carte du Japon. Un ouragan aurait foudroyé cet endroit précis quelques jours plus tard. Toujours selon sa biographie officielle, il marcherait déjà depuis l'âge de trois semaines, et aurait commencé à parler à l'âge de huit semaines. Durant son éducation à l'université, Kim Jong Il aurait écrit pas moins de 1500 livres. Petit, il aurait été un mécanicien  hors pair, il surpassait les autres enfants par ses questions incisives et n'avait jamais l'air fatigué, bien qu'il aurait accompli plusieurs fois autant de travail que les autres enfants. Kim Jong Il, dès son premier essai au golf, en 1994, aurait fait un score énorme, dont cinq-trous-en-un, ce qui serait un record mondial. Le défunt dirigeant aurait aussi écrit six opéras en deux ans, chacun d'eux mieux que tout autre opéra de l'histoire de la musique. Selon le journal nord coréen Minju JoSon, il serait aussi l'inventeur du hamburger
La biographie de Kim Jong Il est alors présentée comme un conte ou une sorte de légende. Les dictateurs sont alors décrits comme des semi dieux qui seraient dotés d'une excellence interdisciplinaires en plus d'une intelligence incroyable, dépassant tous les génies occidentaux.

Kim Jong-Il


  c)La censure extrême des médias de l’information



La Corée du Nord est un régime totalitaire où la liberté de presse n’a pas sa place. La Corée du Nord est donc un des pays les plus fermés au monde.


Les médias :

Tous les médias sont contrôlés par une agence dirigée par le gouvernement : l’agence centrale coréenne de l’information (KCNA). Elle contrôle directement la presse coréenne, notamment le Rodong Shimmun (le journal des travailleurs), l’agence de presse Korean central news agency et la télévision nationale, le Joongang Bang Song.


Les radios et les téléphones portables :

Les fréquences des postes de radio ne captent que celles choisies par le gouvernement afin d’empêcher l’écoute des stations étrangères.

Il y aurait approximativement que 500 000 à 750 000 téléphones portables en Corée du nord pour une population d’environ 24 millions d’habitants. Ils n’existent qu’un seul réseau téléphonique officiel qui est fermé et uniquement utilisé par la société nord coréenne. Toutefois il existe un réseau mobile chinois illégal dont le signal ne s’étend qu’à environ 20 km après la frontière. C’est donc un problème majeur pour le gouvernement nord coréen. En effet, les portables constituent une mine d’informations pour la population nord coréenne qui correspond et échange des informations avec les coréens habitant en Chine.

 Les journalistes :

Chaque journaliste est endoctriné afin de pouvoir restituer, sans erreur, la grandeur du «  président » défunt Kim Il Sung et de son fils.

Aucun journaliste indépendant n’est toléré. Dans le cas contraire, ils sont oppressés de manière scandaleuse; plusieurs journalistes nord-coréens ont été envoyés dans les camps de travaux forcés parce qu'ils avaient fait des fautes d'orthographes! Autre exemple de la répression coréenne;  Song Keum-chul, de la télévision d'Etat, a été incarcéré  en 1995 dans un camp de concentration pour avoir mis en place un petit groupe de journalistes critiques. Depuis cette date, on n'a plus aucune nouvelle. 

Les journalistes étrangers, eux, ne sont autorisés qu'en petit nombre et ils doivent être accompagnés par des "guides" où qu'ils aillent. Toutes les vidéos et photos prises pendant le séjour sont contrôlées et interdites si nécessaire

Toute information est contrôlée, censurée ou transformée si besoin.
Un exemple de cette désinformation réside dans la situation économique du pays. En effet selon les médias nationaux, il n'existe pas de famine ou de pauvreté; or d'autres sources font état d'une grande misère de la population ( 50% de la population est sous alimentée).

Internet:

En Corée du Nord, les connexions Internet sont quasi-inexistantes. Seuls certains privilégiés travaillant avec le gouvernement y ont accès via satellite.Il n’existe en tout qu’un seul cybercafé situé dans la capitale, Pyongyang.Sur les ordinateurs point de Windows ou de Linux, mais Red Star, un OS officiel validé par le gouvernement nord coréen. De plus, le prix moyen pour une heure de connexion est de 8 dollars sachant qu’un salaire moyen s’élève à 18 dollars. En conclusion, à cause de son contrôle excessif sur les médias locaux et des rares permissions que la Corée offre aux autres pays d’entrer dans le territoire, on peut qualifier ce pays  « le plus grand vide en matière d’information ».

En conclusion, à cause de son contrôle excessif sur les médias locaux et des rares permissions que la Corée offre aux autres pays d'entrer dans le territoire, on peut qualifier ce pays "le plus grand vide en matière d'information".